ET IL ENTRA DANS UN PROFOND SOMMEIL

Installation de 200 essaims en laine noire crochetée

Installation constituée de 200 essaims noirs crochetés, telle une grappe d'insectes aux coeurs battants à l'unisson, une chorale d'abeilles, mille vrombissements sourds, montant au climax, avant d'imploser la forteresse et de s'envoler toutes vers...

à chaque accrochage l'installation grossit de plusieurs essaims (150 à l'origine). Elle est maintenant soutenue par une structure en acier tubulaire de forme alvéolaire fabriquée sur mesure par un artisan.

La version immersive, sonorisée avec capteurs de mouvement et de toucher sera montrée en Avril 2019 au centre d'Art de Moulinsart.

Et il entra dans un profond sommeil a été exposé à Berlin (Galerie Sur la Montagne), à Paris (Point Ephémère), à Pantin (Maison Revel, Pôle des Métiers d’Art de Pantin, à Avignon (Chapelle St Michel), à Arles (Cloitre de l’archevêché) au Conservatoire de Trappes (2018), au centre d'Art MoulinSart (2019)pour la rétrospective LES COLONIES TISSULAIRES.

Photos issues de la première exposition, à Berlin :

Galerie Sur la Montagne, Berlin. 28 mars - 7 avril 2012 (The scene and the unseen avec Yvonne GEBAUER)
et de l'exposition à la Chapelle St Michel à Avignon en Octobre 2014 dans le cadre du Parcours de l'art.

Voir aussi la performance LET IT BEE

Comme les nuages chassés dans le ciel bas

Ça me rassure
Cette masse
noire
cette prolifération laineuse, qui ouate et tamponne, écarte les nerfs du monde.

Les corps amorcés, d’avant la métamorphose, tissent les heures et secrètent le temps dans lequel,
doucement, changer d’enveloppe.
Bouche, œil, béance,
Hésiter à regarder et à plonger la main,
S’introduire sans heurts.

Geste réparateur, qui panse, maille après maille.
Enrober le silence, happer la fuite.

L’un après l’autre les abdomens s’unissent.
Pattes d’insectes s’accrochent et forment la ruche, construction lente mais sûre.
Dedans la chaleur et l’obscur, les salives œuvrent, les élytres s’agitent.
Reste cette densité, cette onde, quelque chose d’aveuglément là.

La colonie tissulaire submerge l’espace, le sature, le rend vivant tel un cœur qui palpite,
un cœur calciné,
de l’amour qui n’en finit pas de périr et d’éclore,
de périr et d’éclore.

Cœur aux valvules et voix multiples, chœur écho, pleure chante et raconte,
génésique, la mémoire d’avant la rencontre,
puis la tension ultime d’ensemble nouer les ombilics.

À l’intérieur de la gangue cuite vibre une nouvelle vie, secrète, larvée, qui pend et se balance doucement, attend son heure, suspend le temps.
Une densité presque oppressante, qui, au moment voulu...

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     Chapelle St Michel 
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     Chapelle St Michel 
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     Chapelle St Michel 
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     Chapelle St Michel 
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     Chapelle St Michel 
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     Chapelle St Michel 
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